Lettre à l’équipe burkinabè de l’école Burkin’Ami.

Bernard VALGAEREN, Président de l’ASFA
A
Oumarou MOGMENGA, Responsable de l’équipe burkinabè de l’école Burkin’Ami,
Dr Ahmed Issa SOUNTOURA, Membre de l’équipe, responsable de l’ASFA au Burkina Faso,
Poka Denise KOUELA, Membre de l’équipe.

Pour info à :
Le Conseil d’Administration de l’ASFA
Les marraines et parrains de l’ASFA
Les boursières et boursiers de l’ASFA

Sanary le 16 Octobre 2018

Chers trois,

Tout d’abord je tiens à vous remercier, Oumarou et Ahmed Issa, de continuer à vous engager pour l’action que nous menons pour cette école Burkin’Ami.
Cela est d’autant plus remarquable que vous vous êtes engagés depuis le début en 2004, soit il y a 14 ans.

Je tiens aussi à remercier Poko Denise KOUELA, étudiante asfaienne en médecine, qui s’est engagée spontanément à militer pour cette action.

Il vous appartient maintenant de terminer la composition de cette équipe, avec des anciens qui ont aidé à cette réalisation : Mariam KONE, Dr Anselme YE, Gervais ZIDOUEMBA, et j’en oublis…Certes certains, ont été affectés professionnellement loin de Ouagadougou…

Il serait judicieux d’adjoindre des anciens asfaiens comme Sidiki DIABATE, pour ses compétences et son carnet d’adresse dans les ministères.
Pensons aussi aux asfaiens boursiers actuels, pour le sang neuf. Nous avons déjà Poko Denise KOUELA.

Oumarou est responsable de cette équipe, mais il a latitude de se choisir un adjoint, vu qu’il est amené, par ses fonctions, à de nombreux déplacements à l’étranger.

Cette nouvelle équipe, dans une nouvelle structure, où ses compétences et ses décisions sont largement augmentées, devra travailler avec l’équipe enseignante et les parents d’élèves de l’école.

Il s’agit de faire un bilan des effectifs, des résultats etc, car la directrice n’a pas communiqué depuis deux ans.

Il s’agit aussi de faire un état des besoins. L’ASFA ne s’oppose plus comme dans le passé, maintenant que les 6 salles de classes sont construites, à l’achat de matériel.

Mais la priorité doit être l’entretien des bâtiments. Ils ne doivent absolument pas se dégrader. Un état des lieux est donc nécessaire.

L’ASFA souhaite qu’on ne tombe pas dans l’assistanat.

Je me rendrais personnellement à Ouagadougou (voir dates sur le site) fin novembre, et je souhaite bien sûr rencontrer tous les acteurs du projet, l’équipe surtout, mais aussi les enseignants, et les autorités.

En France l’équipe française, dont le rôle est essentiellement de recueillir les fonds se met petit à petit en place, animée par Jérémy AUFFRET.

Le nouveau site de l’ASFA se met en place. L’historique de l’école Burkin’Ami sera probablement terminée ce soir, grâce au travail du Dr Yves GILLE.

Encore une fois merci et bon courage et en tout cas à très bientôt

Bernard