L'école de Balkouy : histoire et fonctionnement (2018)

L’idée a germée en 2003 : construire une école en Afrique ! Nous décidons de construire cette école au Burkina Faso. L’été 2004, nous nous rendons sur place, où nous sommes bien accueillis par Mme Zénabou DRABO-OUEDRAOGO, maire de Bogodogo, un des cinq arrondissements de la capitale, Ouagadougou. Zénabou, nous propose un terrain, dans une zone où va être créé un lotissement pour accueillir les expulsés du centre-ville d’Ouagadougou, en pleine rénovation.

Le Conseil Municipal se réunit en notre présence et nous tombons vite d’accord sur :

    • la mairie met à disposition le terrain,
    • nous construisons l’école,
    • l’état burkinabè nomme un instituteur à chaque fois qu’une classe est construite.

La construction d’une classe avec préau coûte 15 000 €, et nous nous mettons à recueillir les fonds. Ce sont essentiellement les élèves et les professeurs du Lycée du Coudon à La Garde (Var) qui se sont mobilisés pendant des années pour trouver l’argent nécessaire. Par exemple, un grand loto est organisé.

Une aide capitale a lieu en 2006 date à laquelle la célèbre compagnie des « ARTS SAUTS » donne un spectacle à Paris, et reverse la somme de 23 000 € pour l’école qu’on appelle désormais « Ecole Burkin’Ami ». En 2006, le point d’eau absolument nécessaire est foré.

En 2007, les plans sont étudiés, la société ECOGYF est choisie par appel d’offres, les premiers parpaings arrivent et les deux premières classes sont construites !

Le vendredi 2 novembre 2007 a lieu l’inauguration, en présence de nombreux enfants.

Les premiers cours peuvent commencer avec 120 enfants.

Les années 2008 et 2009 nous permettent de récolter assez d’argent pour construire la 3ème salle de classe !

Ensuite… de 2012 à 2014

 Après la construction de la 6ème classe en 2016, et du dernier préau en 2017, l’école est terminée. Tous nos remerciements à : – Rémy Schelle et Romain Thomas qui ont assuré avec dynamisme la présidence à la suite de Bernard Valgaeren, – Patricia Hostachy qui a assuré la tenue de la trésorerie pendant les deux premières années et surtout à l’infatigable David Albamonte qui a assuré cette tâche avec minutie pendant plus de 12 ans, – Yves Boissel, Alain Domon et Michèle Demorge , proviseurs bienveillants qui ont donné leurs soutiens et leurs autorisations. – Michelle Plazanet qui, par l’intermédiaire de Huguette Rémy, a attribué à l’ASFA des travaux rémunérateurs du laboratoire dans lequel elle était consultante.   Elle accueille désormais près de 500 élèves chaque année, avec un taux de réussite au CEP (certificat d’études primaires) et un taux de passage en 6ème très supérieur à la normale. Toutefois le travail de l’ASFA n’est pas terminé. Nous devons :

    • Entretenir les bâtiments (réparation des fissures, des fuites des toits, refaire les peintures,…)
    • Construire des sanitaires supplémentaires (4 toilettes pour 500 élèves est insuffisant)
    • Construire un mur d’enceinte afin d’éviter des dégradations venant d’éléments extérieur
    • Construire un logement de gardien
    • Construire un local pour les instituteurs
    • Aménager des terrains de sports
    • Acheter des bancs supplémentaires (les élèves se retrouvent à 3 sur des bancs de deux : voyez sur l’avant dernière photo !)

etc Pour cela, l’ASFA a modifié sa structure afin de répondre aux besoins. Désormais, l’équipe sur place, dirigé par l’inépuisable Oumarou Mogmenga, avec l’aide précieuse du Dr Ahmed Issa Sountoura se voit doter d’une très large autonomie d’action. Le président de l’ ASFA, Bernard Valgaeren, va de nouveau se rendre sur place du 19 au 22 Novembre 2018.